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Slow tourisme : voyager autrement

Et si l’on choisissait de ralentir ? De prendre le temps de regarder un coucher de soleil sans penser au suivant, de se laisser porter par la douceur d’une rencontre ou par le rythme tranquille d’une promenade à vélo ? Bienvenue dans le monde du slow tourisme, où l’on parle de voyages qui respirent, d’escapades qui laissent une empreinte légère et des souvenirs durables. On vous partage ici nos conseils, nos lieux préférés et nos astuces pour adopter un rythme apaisé et profondément inspirant. 



Qu’est-ce que le slow tourisme ?


Dans la même lignée que la slow life, le slow tourisme invite à voyager à un rythme plus doux, en prenant le temps de s’imprégner d’un lieu et de son atmosphère. Tout se fait en conscience : on limite les trajets inutiles, on réduit son impact environnemental et on s’ouvre davantage aux rencontres. Le slow tourisme, c’est également choisir de découvrir un territoire en profondeur — en goûtant ses produits, en partageant le quotidien de ses habitants, en s’accordant des pauses pour simplement observer et ressentir. Un voyage plus simple, mais infiniment plus riche !



Les principes du slow tourisme

Le slow tourisme s’adresse à celles et ceux qui ne veulent plus courir après les « incontournables » mais préfèrent s’imprégner de l’âme d’un lieu. Plus qu’un mode de voyage, c’est une philosophie : celle d’apprendre à regarder autrement et de savourer chaque instant. Derrière celle-ci se cachent ensuite quatre directions fondamentales : 

  • Privilégier la qualité à la quantité : inutile de visiter dix villes en une semaine : le slow tourisme valorise la profondeur plutôt que la rapidité. En restant plusieurs jours au même endroit, on découvre ses nuances, on s’attache à ses habitants, on comprend sa culture.
  • Favoriser les rencontres locales : dormir chez l’habitant, participer à un atelier de cuisine traditionnelle, échanger avec un artisan : autant de manières d’aller au-delà de la simple visite. Ces moments créent une intimité rare avec un territoire.
  • Réduire son empreinte écologique : voyager doucement, c’est aussi voyager plus durablement. Privilégier le train, le vélo ou la marche ; limiter les longs vols ; manger local… Ces choix simples réduisent l’impact environnemental et préservent les lieux que nous aimons explorer.
  • Prendre son temps : flâner dans les ruelles d’un village sans but précis, s’arrêter pour discuter avec un producteur de vin, s’émerveiller d’une lumière changeante sur un paysage… Ces instants suspendus sont le cœur du slow tourisme, en particulier lorsqu’on accepte le fait que le voyage ne soit pas une performance.



Pourquoi adopter le slow tourisme ?


Choisir de ralentir en voyage n’apporte pas seulement une autre manière de découvrir : c’est aussi une promesse de mieux-être et de respect.


Des voyages plus authentiques et immersifs

Le slow tourisme permet tout d’abord de découvrir un lieu comme un habitant plutôt que comme un visiteur pressé. Il invite ainsi à s’impliquer dans la vie locale, à apprendre des savoir-faire et à comprendre les traditions. Cela peut vouloir dire partager une matinée avec un pêcheur au lever du jour, participer à une récolte de fruits dans une ferme, ou encore cuisiner une recette régionale aux côtés d’un chef local.


Moins de stress et plus de bien-être

En ralentissant le rythme, on redonne au voyage sa fonction première : se ressourcer. Fini les journées chronométrées, les kilomètres avalés et les valises toujours prêtes à repartir. Le slow tourisme privilégie les itinéraires courts, les hébergements confortables et les temps morts assumés. Ce rythme plus doux permet aussi de mieux écouter ses envies, de respecter son énergie, et d’être pleinement présent là où l’on est. 


Un impact positif pour les territoires visités

Choisir le slow tourisme, c’est enfin voyager de manière plus responsable. En dormant dans des hébergements locaux, en mangeant des produits du coin, en privilégiant les artisans et les petits commerces, on soutient directement l’économie du territoire, afin de favoriser un modèle touristique plus équilibré.



Nos idées de destinations slow tourisme en France


Nul besoin de prendre l’avion pour s’évader : la France regorge de trésors propices au slow tourisme.


Montpellier et ses alentours

Brillant sous le soleil méditerranéen, la ville séduit par ses ruelles animées et ses marchés colorés. La résidence coliving Bikube est par exemple implantée à 15 minutes à pied de la mythique place de la Comédie, mais aussi à deux pas de la gare SNCF de Saint-Roch, qui permet de rejoindre aisément les plages et autres villages perchés aux alentours. À vous l’air marin, les paillotes, les vignes ou la garrigue !


La Normandie et ses paysages côtiers

Entre falaises majestueuses et ports de pêche, la Normandie est une terre idéale pour l’itinérance douce. À vélo le long des bocages ou à pied sur les sentiers côtiers, on se laisse bercer par la lumière changeante de la mer et l’accueil chaleureux des habitants de la région.


Lyon et la vallée du Rhône

Ville d’histoire et de gastronomie, Lyon se parcourt au rythme des traboules et de ses quais, un pas après l’autre, pour en saisir l’ambiance à chaque instant. Si vous avez le sens du détail, notre adresse lyonnaise se trouve au cœur du bien-nommé quartier “Sans-Souci”, à la jonction des 3ème et 8ème arrondissements : une véritable ode au slow tourisme et à son principe de ralentir !



Nos idées de destination slow tourisme en Europe et dans le monde


Le slow tourisme n’a pas de frontières : il s’invite partout où l’on décide de voyager autrement. Voici cependant nos quatre coups de coeur !


L’Italie et l’Espagne

Difficile de parler slow tourisme sans évoquer le Sud de l’Europe. En Italie, on s’attarde dans les collines toscanes, entre les oliviers, les vignes et les villages en pierre, là où le temps semble suspendu. Du côté de la péninsule ibérique, les journées s’étirent au rythme des marchés, des siestes et des soirées sous les guirlandes lumineuses des places.


La Scandinavie

En Suède, en Norvège ou en Finlande, c’est la nature qui impose son rythme. On y pratique la randonnée en forêt, le kayak entre les îles, ou la baignade dans un lac glacé avant de se réchauffer dans un sauna en bois. Ces expériences minimalistes offrent un retour à l’essentiel, entre air pur, silence et lumière douce.


L’Asie du Sud-Est

Au Laos ou au Vietnam, on découvre la vie au fil de l’eau, à bord d’une barque ou d’un train local, comme le temps d’un voyage intérieur. En Thaïlande, dans les montagnes du Nord, on apprend la cuisine locale, on médite dans un temple, on marche entre les rizières en terrasse. 


L’Amérique latine

Dans l’autre hémisphère, on partage un repas avec une communauté andine, on s’émerveille devant les paysages du Chili ou de la Patagonie, ou on apprend à faire du café au Costa Rica. Ici, le slow tourisme prend la forme d’une immersion culturelle forte, où traditions, nature et rencontres s’entremêlent pour former un tout. 



Comment pratiquer le slow tourisme au quotidien ?


Adopter le slow tourisme, c’est enfin un état d’esprit qu’il est possible de cultiver au jour le jour. Même sans partir à l’autre bout du monde, il est possible de vivre cette approche plus consciente et apaisée du voyage dans différentes destinations — notamment en choisissant des lieux, des modes de transport et des activités qui prolongent cette philosophie. C’est d’ailleurs ce que nous proposons chez Bikube : un cadre où le temps s’étire, où les rencontres comptent, et où chaque détail invite à ralentir.


Choisir un hébergement local et responsable

Le choix du lieu où l’on pose ses valises influence profondément l’expérience du voyage. En termes d’hôtellerie comme de restauration, Bikube s’engage pour les circuits courts, les matériaux durables et une gestion respectueuse des ressources : pilotage des consommations d’eau, fournisseurs responsables, politique antigaspi, energy management, tri des déchets… Notre restaurant de Lyon est également titulaire du label Écotable, qui valorise une cuisine locale et engagée.


Préférer les mobilités douces

Voyager lentement, c’est aussi repenser sa manière de se déplacer. Les résidences Bikube sont situées à proximité immédiate des transports en commun (bus, tramway, métro) et des pistes cyclables, avec un accès facile aux gares SNCF. Tout est pensé pour que vous puissiez explorer les environs sans voiture, à votre rythme. Moins d’empreinte carbone, plus de liberté, et cette agréable sensation d’être vraiment en mouvement — sans jamais se presser.


S’immerger dans la culture et les traditions locales

Le slow tourisme, c’est enfin une question de curiosité. En séjournant dans un coliving Bikube, on découvre les artisans du coin, les producteurs passionnés, les événements culturels du quartier. Chaque résidence s’ancre dans un territoire vivant et invite à le comprendre de l’intérieur. Plutôt que de consommer le lieu, on le vit, et c’est bien ce qui rend chaque séjour unique !


Le slow tourisme n’est donc pas une tendance passagère, mais bien une manière de voyager qui réinvente notre rapport au monde. Moins de frénésie, plus d’authenticité : en choisissant le slow tourisme, vous ne ralentissez pas seulement votre rythme, mais vous enrichissez votre manière d’être au monde. Et si votre prochaine pause se faisait justement chez Bikube, là où le temps retrouve sa juste mesure ?